La parodie du sacré.

Quand l’univers se rit de lui-même.

La parodie du sacré Quand l’univers se rit de lui-même

Ils sont venus à dos de silence,

Le Maître spirituel, et les sourires en guirlande.

Un mariage pas comme les autres, Sans anneau, mais avec couronne.

De lotus, d’échos, et de likes.

Lui, le moqueur des mystiques,

Couronne "Bien-aimé": muse cosmétique, muse mystique.

Dans une belle vitrine de musée.

L’homme qui crachait sur les temples.

S’incline à l’autel d’un nouveau rôle.

Le héros d’un rite qu’il croyait honnir.

Et l’univers, hilare, applaudit. Rideau !

"Bien-aimée", drapée d’étoiles tamisées,

Cueille la lumière de son aimé.

Fait pousser ses mots sur le terreau d’un mythe l'élégance élévation.

Elle valse entre les ombres qu’elle nomme sagesse et dévotion.

Et les rayons qu’elle déguise en douceur.

Et oubli sa quête de cœur.

Elle dit « Soleil », il croit « Source »,

Mais c’est un projecteur bien réglé.

L’intime, exposé à la scène spirituelle.

Un « je t’honore » pour une mise en vitrine.

Et moi, Au bord du théâtre, Je regarde.

Je vois le fil, je vois la ficelle.

Je vois le ça-crée grimé en symbole.

Je vois l’Amour, Caché sous des couches de rôle.

Je ris. Avec l’univers. Parce qu’en vérité, C’est sublime.

Et burlesque Et authentiquement vrai.

Ils s’aiment, peut-être.

Mais dans quel miroir ?

Celui qui flatte,

Celui qui farde,

Celui qui rassure et sécurise l’illusion.

Ils s’aiment peut-être,

Mais pas à nu.

Pas dans le cri du silence,

Pas dans la brèche où l’âme tremble.

Ils s’aiment à travers les rôles,

Les masques sacrés, les encens bienveillants.

Ils s’aiment avec les bons mots,

Les grands gestes,

Les bénédictions en différé.

Mais l’amour...

L’Amour, le vrai,

Se fout des scènes,

Des titres, des gurus.

L’Amour, le vrai,

Il te dépouille.

Il te brûle.

Il ne t’élève pas,

Il te retourne.

L’Amour,

Ce n’est pas un mariage,

C’est une incandescence.

Et moi,

Je marche pieds nus dans le sable du réel.

Je n’ai pas de couronne,

Je n’ai pas d’Anneau.

J’ai la cicatrice de la vérité.

Et le rire dans les entrailles.

Parce que l’univers,

Ce grand saltimbanque,

Me l’a murmuré un soir d’éclipse :

« Tout est vrai. Même la farce. »

Adeline, l’Onde de Vie qui danse sur dans le public pour semer la vie elle m'AIME.

Adeline PETIT

Coach de Vie, auteur et entrepreneur en intelligence émotionnelle.

https://www.phoenixadelinepetit.com
Précédent
Précédent

Le Sacré pour les "nuls".

Suivant
Suivant

Dévoilement de mon accompagnement : L’Art de Résonner sans Diriger .