Le Juge-ment – De l’intransigeance à la lucidité incarnée, à la danse du vrai.
Le véritable jugement n’est pas une condamnation.
C’est un réalignement vibratoire.
Un pont entre la Terre et le Ciel.
Un acte de vérité intérieure, sans hiérarchie, sans étiquette, sans séparation.
Le paradoxe du jugement : bien ou mal ?
C’est drôle, en fait. On nous dit : “Sois bienveillant, ne juge pas.”
Mais en disant ça, on juge déjà celui qui ose regarder, nommer, trancher.
Dans cette logique, le mal juge et le bien ne juge pas. Mais pour être gentil, il faut être jugé quand même.
C’est là que réside le paradoxe. Le vrai n’est ni l’un ni l’autre.
La justesse n’est pas un camp. Elle est une fréquence.
La justesse n'est pas un jugement moral.
Le Juge-ment, ce n’est pas condamner, c’est dévoiler.
C’est l’instant où le voile tombe, où le cœur et le mental cessent leur opposition et entrent en alliance ça-crée.
Comme dans les anciens mystères égyptiens : la balance ne juge pas, elle révèle.
Elle te demande simplement :
As-tu aimé avec vérité ?
As-tu pensé avec amour ?
Le jugement ça-crée, c’est la voix de la justesse qui s’exprime pour que l’ombre et la lumière se regardent et se réconcilient en un seul chant :
Celui du cœur, celui de l’âme UN-CAR-NÉ.
MANIFESTE DU JUGE-MENT – Libre d’aimer être.
Je ne suis plus ce regard qui se jauge.
Je ne suis plus cette voix qui condamne.
Je suis le silence vibrant du cœur
qui voit, ressent, traverse, et nomme.
Je ne juge pas pour diviser,
je me juge pour unifier.
Non pas pour me corriger,
mais pour me rencontrer.
Je ne cherche plus à être juste,
je choisis d’être justesse.
Je n’oppose plus l’erreur à la vérité,
je les marie dans l’expérience vivante
de mon humanité.
Je ne juge plus avec la peur,
je regarde avec l’amour.
Je ne me plie plus aux attentes,
je me redresse dans la clarté.
Car juger,
c’est reconnaître en soi
ce qui mérite d’être vu, entendu,
et parfois réajusté
dans la tendresse et l’authenticité.
Je ne suis plus la victime d’un verdict,
je suis le témoin vivant de ma vibration.
Et dans ce regard qui s’aligne
avec mes tripes, mon cœur et mon esprit,
je deviens souveraine,
libre d’aimer
et libre d’être.
Je suis le Juge-ment,
non pas celui qui enferme,
mais celui qui révèle.
Je suis l’artisan de ma vérité.
Je suis l’onde du vivant qui ose se dire.
Je suis le juge-danse.
— Adeline,
une onde nue, libre et incarnée et de le danser.