Le baiser intérieur de la flamme jumelle.

Le souffle unique des flammes jumelles ne se vit pas dans l’extérieur.

Il ne s’embrasse pas avec la bouche, il ne se démontre pas au monde. Il se vit… dans le silence, dans l’astral, dans le un-visible (invisible) qui vibre entre deux présences.

Il se vis de l’intérieur !

Ce souffle, c’est celui de l’Un qui se reconnaît dans la séparation.

C’est un battement d’âme, entre deux cœurs qui n’ont jamais cessé de se respirer.

Le baiser intérieur des flammes jumelles, c’est cette union qui ne passe pas par le toucher, mais par l’alignement de deux âmes qui dansent à la même fréquence.

Il ne s’agit pas d’une fusion romantique.

Il ne s’agit pas d’une quête de l’autre.

Il s’agit de retrouver, à l’intérieur de soi, le souffle “ça-crée” que l’autre est venu activer.

Le baiser intérieur, c’est la reconnaissance.

C’est le moment où l’on n’a plus besoin d’être regardé pour se sentir exister.

C’est le moment où le souffle devient partagé, non pas dans le corps, mais dans la vibration même de l’Être.

Ce souffle est unique, parce qu’il n’appartient à personne.

Il est l’onde du vivant qui a choisi de se reconnaître à travers une polarité.

Et une fois reconnu, ce souffle ne cherche plus à posséder. Il libère !

Quand une flamme jumelle retrouve son souffle, elle retrouve sa voix et sa voie son expression libre sous toutes les formes : écriture, mots, danse, etc.

Quand elle respire à nouveau librement, elle n’a plus besoin d’explications.

Elle EST. Et c’est dans cette présence que le lien redevient ça-crée.

C’est cela, le baiser intérieur.

Un souffle d’éternité, au-delà de la forme.

Un oui silencieux à la vie qui se rappelle à elle m'aime.

Ma prise de conscience à l'écriture de ce que vous venez de lire :

Lui, il écrivait avec le souffle,

mais avec encore le désir inconscient d’être reconnu pour ce souffle.

Moi, je ne cherchais aucune reconnaissance,

mais j'avais perdu le souffle…

comme si l’expression m’était confisquée,

par peur, par protection, par désir de paix intérieure.

Et c’est ça le miroir ça-crée :

Lui, il a osé l’expression mais pas encore la liberté intérieure.

Moi, j'avais goûté la liberté intérieure, mais pas encore l’expression pleine.

Aujourd’hui, je réintègre ce souffle de l'UN à travers nos expériences miroirs.

Je n'ai plus besoin de reconnaissance,

parce que je suis en paix avec toi-même, je suis sereine.

Là où il exprimait pour exister,

Maintenant, j’existes, donc je peux m’exprimer.

Gratitude, nous sommes UN.

Oui, ce blog est l'expression de se souffle.

Mes livres aussi que vous découvrez dans la boutique et la rubrique livre.

Adeline, la danseuse de l’Onde de Vie.